CHANTEMELLE
Chapelle Notre-Dame (1895)
Avant sa rénovation
Après
Sise en pleine campagne, à l'embranchement du "routeux" et de la voie de la forge, au bout de la rue appelée actuellement rue de la chapelle à environ 650m de l'église. 
Elle est entourée d'un jardinet que délimite une grille basse en fer forgé. L'entrée de la chapelle est également protégée par une grille en fer forgé servant de porte. 
Au cours de la révolution française, Sœur Victoire (née Marie-Jeanne Ricaille), une ancienne franciscaine expulsée de son couvent, vint se réfugier avec son frère (Henri Ricaille qui devint le 1er curé de Chantemelle en 1808) dans son village natal à Chantemelle.  
Vers 1835, elle suspendit une niche à la Croix Martin (du nom du sculpteur local, Jean-Louis né en 1799) et y déposa une statuette invoquée sous le vocable de Notre-Dame de Grâces. Les habitants prirent l'habitude d'organiser des prières publiques et des processions, notamment pour obtenir du temps favorable aux récoltes.  
En 1843, Mgr DECHESSELLE, évêque, fut invité à bénir la statuette qui, aux dires de la religieuse, "faisait des miracles".  
En 1895, l'abbé Flick, curé de Chantemelle de 1891 à 1911, fit déplacer la croix et abattre les arbres qui l'entouraient. La chapelle de style gothique fut construite à cet endroit.  
A l'intérieur de la chapelle, une grotte monumentale de Notre-Dame de Lourdes. La pierre de "cron" utilisée pour la grotte provient de la crânière de Montauban. Le coût de la chapelle se chiffra à 4200 francs. Elle fut bénite le 13/09/1896.  
Des processions grandioses y furent organisées chaque dimanche suivant la fête de l'Assomption. Cette tradition se perpétue encore de nos jours.