Christ de Sivry
Restauration par Mme Sophie Calonne (voir sa carte de visite)
Etat avant traitement : surpeints apparents en couche épaisse allant jusqu’à 3mm d’épaisseur par endroit, couche picturale très lacunaire et craquelée, éléments lacunaires au niveau de la main gauche, réparations apparentes au bras droit et à la jambe gauche, fentes du bois, principalement sur le torse et le visage.
Des mousses sont aussi visibles à divers endroits. Le bois semble tendre et fragilisé au niveau du front et du bassin. La zone abimée du front laisse à penser qu’il portait peut-être auparavant une couronne d’épines en métal. Un fragment de doigts semble avoir été recollé dans le mauvais sens.
Des mousses sont aussi visibles à divers endroits. Le bois semble tendre et fragilisé au niveau du front et du bassin. La zone abimée du front laisse à penser qu’il portait peut-être auparavant une couronne d’épines en métal. Un fragment de doigts semble avoir été recollé dans le mauvais sens.
Les bras et un fragment du pied menacent de se détacher ; ceux-ci ont apparemment déjà été renforcés par le passé par une série de petits clous.
Traitement :
Enlèvement des surpeints épais et craquelés sur l’ensemble du Christ afin de révéler les détails du travail de sculpture. Enlèvement des mousses verdâtres.
En observant les couches successives de peinture, il semble que la plus ancienne soit une peinture couleur chair portant quelques traces rouges afin de simuler le sang du Christ au niveau des mains. On retrouve ensuite 2 autres couches de couleur chair, suivies d’une couche de blanc cassé, et enfin d’une couche de peinture blanche avec de nouvelles traces rouges symbolisant le sang. Le vêtement, quant à lui, présente en peinture antérieure une couleur rouge, puis du brun.
Enlèvement des surpeints épais et craquelés sur l’ensemble du Christ afin de révéler les détails du travail de sculpture. Enlèvement des mousses verdâtres.
En observant les couches successives de peinture, il semble que la plus ancienne soit une peinture couleur chair portant quelques traces rouges afin de simuler le sang du Christ au niveau des mains. On retrouve ensuite 2 autres couches de couleur chair, suivies d’une couche de blanc cassé, et enfin d’une couche de peinture blanche avec de nouvelles traces rouges symbolisant le sang. Le vêtement, quant à lui, présente en peinture antérieure une couleur rouge, puis du brun.
Christ après dégagement des surpeints
Traitement complémentaire :
Décollage des doigts qui étaient assemblés à l’envers, puis collage de ceux-ci à l’endroit :
Infiltration de consolidant aux zones les plus tendres, à l’aide de Paraloïd B72 à 10% dans l’acétone.
Collage et renforcement des éléments mobiles (pied, main, jonctions des bras) à l’aide d’acétate de polyvinyle et renfort de cyanoacrylate.
Bouchages des fentes pour consolider et donner un meilleur rendu esthétique à l’aide de bois pétrissable.
Décollage des doigts qui étaient assemblés à l’envers, puis collage de ceux-ci à l’endroit :
Infiltration de consolidant aux zones les plus tendres, à l’aide de Paraloïd B72 à 10% dans l’acétone.
Collage et renforcement des éléments mobiles (pied, main, jonctions des bras) à l’aide d’acétate de polyvinyle et renfort de cyanoacrylate.
Bouchages des fentes pour consolider et donner un meilleur rendu esthétique à l’aide de bois pétrissable.
Application d’un imprégnant bois afin de protéger et d’isoler la statue avant d’appliquer la peinture.
Application d’une peinture vinylique légère, teintée de pigments naturels.
Application d'un vernis protecteur pour éviter la venue de mousses et protéger la couche picturale.
Application d’une peinture vinylique légère, teintée de pigments naturels.
Application d'un vernis protecteur pour éviter la venue de mousses et protéger la couche picturale.
